La Photogravure
La technique de la Photogravure
La technique de la Photogravure est un procédé qui consiste à transférer des informations graphiques par fraisage sur un support en stratifié. La surface en relief de la photogravure génère une image du motif unique avec ses effets d’ombre et de lumière. L’orientation des rainures en forme de V vers la source lumineuse (dynamique) et la position de l’observateur permettent de déterminer le degré selon lequel le motif est visible.
Une image est d’abord numérisée en 256 niveaux de gris. Puis il faut choisir le type de fraisage:
Un fichier de traitement est alors constitué pour commander une fraiseuse numérique (CNC) qui va reproduire les nuances.
Le modèle gravé va ensuite servir à la fabrication de matrices en élastomères.
Leur élasticité et leur fidélité de reproduction rendent leur utilisation parfaitement adaptée à une transposition esthétique et économique de l’image sur le béton.
L’élasticité des matrices permet d’envisager des décoffrages sans dommage aussi bien pour le béton que pour les moules, même en présence de structures complexes ou de contre dépouilles.

Exemple d’image fournie
Exemple de Photogravure à la Médiathèque de Goncourt
Le matériau utilisé pour réaliser la fabrication des pièces est un Béton Fibré Ultra Haute Performance (BFUHP) teinté dans la masse
Le parement béton offre aux concepteurs (architectes, décorateurs,…) la possibilité de souligner un élément en faisant participer les jeux d’ombre et de lumière en mettant en avant la façade ou le parement de façon plus ou moins discrète selon la position du soleil ou de l’éclairage utilisé (direct ou indirect), le concepteur a des possibilités d’animation quasiment illimitées.
La taille maximale des matrices est liée à la dimension des planches usinables disponibles et à la course maximale de la machine CNC. Bien entendu, il est possible de fractionner une image en plusieurs plaques, ou de rassembler plusieurs fraisages en une seule image.
Toutefois, veuillez noter qu’une jonction perpendiculaire aux rainures occasionne inévitablement une ligne légèrement visible. Contactez nous afin d’examiner ce point cas par cas.

Parvis de la médiathèque de Goncourt (Haute-Marne 52)
L'intensité de rendu du photogravé
A l’instar de tout autre relief, l’intensité de rendu du photogravé est fortement liée au ratio d’ombre et de lumière sur la façade. Une lumière latérale accentue la visibilité contrairement à un éclairage frontal ou à une situation à l’ombre. C’est la raison pour laquelle la course du soleil procure toute une variation d’effets sur la façade. En intérieur, on peut intensifier le rendu en utilisant un éclairage artificiel.

La surface en relief de la photogravure génère une image du motif unique avec ses effets d’ombre et de lumière. L’orientation des rainures en forme de V vers la source lumineuse (dynamique) et la position de l’observateur permettent de déterminer le degré selon lequel le motif est visible. Dans le cas d’une incidence oblique de la lumière, les longueurs d’ombre se forment en fonction des profondeurs des rainures. Elle génèrent la partie noire de l’image. Le motif est à cet effet bien visible à partir de la position perpendiculaire ou d’une position d’observation opposée.

À partir d’une position d’observation dans la même direction que l’incidence de la lumière, les zones d’ombre visibles sont diminuées. À cet effet, le motif est moins contrasté. Si l’angle d’observation est plus aigu que l’angle d’incidence de la lumière, le motif apparaît «négative».

À partir d’une position d’observation dans la même direction que l’incidence de la lumière, les zones d’ombre visibles sont diminuées. À cet effet, le motif est moins contrasté. Si l’angle d’observation est plus aigu que l’angle d’incidence de la lumière, le motif apparaît «négative».